Description
Visages au Crépuscule – 362 pages
Certains objets ne résistent jamais à la tentation de délivrer leur passé terrifiant !
Lors d’un voyage en train, une précieuse valise en cuir est jetée avec violence par la fenêtre d’un wagon de première classe. Elle termine sa course dans une prairie, non loin d’un passage à niveau sur la ligne reliant Bayeux à Paris. Là, un enfant à vélo s’en empare et disparaît dans la forêt…
Quelques décennies plus tard, à Salzbourg, Arthur la déniche, abandonnée à la poussière, dans le grenier d’une vieille demeure familiale. Il confie la valise de bonne facture à un maître artisan réputé afin de la restaurer, d’effacer l’ouvrage du temps. De nombreuses personnes l’ont utilisée depuis sa mise en service sans se douter de sa valeur, de son contenu ni de l’identité du propriétaire d’origine.
Découvrez son incroyable itinéraire, ses fonctions et ses secrets. Une enquête haletante révélera l’histoire extraordinaire de ce bagage en apparence anodin. Le dilemme sera terrible : se taire ou faire éclater la vérité ?
Hommage éternel aux femmes de la liberté…
L’Enfant des arbres – 376 pages
Clara se réfugiait toujours dans la cabane sous le grand chêne, un lieu empreint de souffrance. À l’orée du parc trônait un château occupé par sa tante, une femme autoritaire devenue sa tutrice après le décès de ses parents.
En ce début d’été 1930, alors que j’arpentais la campagne normande, un visage attristé est apparu à la lucarne de l’abri. En larmes, la petite orpheline mutique m’a fixé de son regard empli de désespoir. J’ai ressenti l’effroyable douleur transpercer ses yeux verts, l’expression d’une déracinée. Pauvre gosse, elle n’avait que cinq ans. À voix basse, je lui ai chuchoté une promesse, la délivrer de sa détresse…
Derrière les grilles du domaine, la vie recluse de Clara s’illuminera enfin au contact de Léon, le nouveau gardien, jusqu’au jour où un événement tragique perturbera le fragile équilibre de son éveil résurgent…
Tu as le regard des oubliés – 362 pages
Revenir 30 ans après, quel choc !
Je suis là, assise sur le sol de ce grenier, à contempler un adorable portrait de Philippe enfant, déniché dans un vieil album photo. Il a le regard des oubliés.
Sur son lit de mort, mon mari m’a suppliée de récupérer mon journal intime caché en Normandie depuis toutes ces années. Les souvenirs écrits de notre jeunesse témoignent de la situation extraordinaire dans laquelle nous avons osé nous unir. À l’époque, la passion a été plus forte que la guerre, mais le temps est venu d’expliquer, de contextualiser, de ne plus être dans le déni générationnel. Ma fille a le droit de connaître la vérité sur l’histoire de ses parents.
Le nouveau propriétaire du manoir me croit journaliste, il ne doit surtout pas découvrir mon identité. Mon passé est enfoui entre ces murs. J’ai trois jours pour exaucer les dernières volontés de l’homme que j’ai tant aimé.
Aimer au temps des Rouges – 346 pages
Cette photo, prise en 1972 dans un parc de Moscou, est la seule preuve de notre histoire d’amour passée. Ce jour-là, Charles a pris un risque énorme en demandant à un inconnu de nous photographier sur l’herbe. J’étais une jeune diplomate russe, lui un Français en poste à l’ambassade, une relation interdite par le système soviétique de l’époque.
En 1994, en plein chaos économique et politique, alors que je regarde un reportage à la télévision, installée dans le minable salon de mon appartement de banlieue, je reconnais son visage à l’écran. Le choc. À ses yeux, je suis morte depuis 22 ans, exécutée d’une balle dans le dos pour avoir trahi ma patrie.
De nouveau, son souvenir me hante. Je n’ai qu’une obsession, le rejoindre à Paris, lui dire que je suis en vie, raconter mon histoire et solliciter son aide.
Le temps des Rouges est révolu, désormais je peux voyager à l’étranger.
Le Sourire des zèbres – 394 pages
Le regard vers l’ouest
En 1973, deux femmes, deux hommes, quatre enfants et trois zèbres projettent de passer à l’Ouest en franchissant le rideau de fer aux abords de la Finlande, le long de la légendaire frontière russe.
Découvrez l’histoire extraordinaire de cette famille soviétique, un exode ultime destiné à goûter aux délices de la liberté. Malgré un plan ingénieux, rien ne se déroulera comme prévu…
Le Voile rouge des apparences – 404 pages
J’ai arrêté de sourire à 20 ans !
En 1981, j’ai été sélectionnée, arrachée à mes parents, placée au service d’une étrange famille loin de mon village natal. Seule la ruse m’a permis de fuir cet enfer, de m’affranchir de ces gens.
Dix ans plus tard, j’ai croisé le regard d’une femme dans les rues de Moscou. Mon sang s’est glacé quand elle m’a interpellée. Alors que la liberté s’offrait à nous, les Russes, que j’étais débarrassée de mon terrible fardeau, j’ai vécu les heures les plus sombres. Cette vieille Moscovite m’a dévoilé la vérité sur mon passé, une confession insupportable qui a disloqué tous les repères de mon conditionnement…
Je m’appelle Polina Kovenko. Voici mon histoire, celle d’une jeune paysanne pleine d’espoir, née au temps des Rouges.
Ma liberté a le goût des larmes – 316 pages
Submergée par le poids du veuvage, je contemple les photos de mon défunt mari. Isolée, sans soutien, j’erre à la dérive comme une femme de marin éplorée. Il n’y a plus que le silence, le vide et moi au milieu.
Selon ses dernières volontés, Armand est enterré dans le jardin de notre maison, face à l’océan Atlantique. J’observe l’ombre de sa croix tourner avec le soleil, une horloge funèbre qui égrène le temps pour que je n’oublie jamais.
Ce soir-là, sur l’île de Houat, la tempête se déchaîne. Un voyageur en détresse frappe à ma porte. Je lui offre l’hospitalité, sans imaginer que sa présence a un but précis, me relier à mon terrible passé.
Mon fils ignore qu’à 20 ans j’étais une fille du Reich !
Les cigognes ne pleurent jamais – 388 pages
Misha, souviens-toi que les cigognes ne pleurent jamais, elles apportent la vie !
Je suis assise en haut de la colline qui surplombe les berges de la Volga. Le cimetière du village se dessine en arrière-plan, mon mari y est enterré depuis une semaine. Notre héros est mort. J’assiste au drame, impuissante, sous le regard innocent de mon petit garçon. Misha joue dans l’herbe, toujours joyeux, inconscient du deuil qui nous frappe.
Un autre combat s’annonce, aussi dévastateur. Ma belle-mère m’expulse de ma maison pour y installer son fils aîné. Elle m’oblige à vivre sous son toit alors que mes souvenirs sont ancrés dans ma datcha, l’écho des jours heureux y résonne encore. Je suis terrifiée par le projet de cette femme autoritaire qui fera de moi son esclave et me privera de ma légitimité parentale.
J’ai peur pour mon enfant, pour ma vie, pour notre histoire. Je ne suis qu’une simple Russe des champs, une jeune maman sans soutien, veuve à 23 ans.
La petite Hongroise au manteau vert – 356 pages
J’étais anxieuse à l’idée de cette croisière sur le Danube…
Durant ce périple, une jeune femme s’est introduite dans mes souvenirs, nos discussions sont devenues plus intimes au fil des jours. Viki aurait pu être ma petite-fille, alors je lui ai conté mon passé comme j’aurais tant aimé le faire, moi qui n’avais pas eu d’enfant.
À l’aube du dernier matin, j’ai affronté son regard empreint d’une émotion saisissante. Elle m’a avoué la véritable raison de sa présence à bord…
MERY – 374 pages
Mery Lo, la célèbre artiste peintre, est décédée sur son île bretonne !
Cette personnalité extravagante, au parcours fascinant, défrayait la chronique par son indépendance revendiquée à une époque où les femmes ne votaient pas encore. Son excentricité, sa provocation perpétuelle et ses œuvres exhibant des nus féminins suscitaient des réactions clivantes. Certains la qualifiaient de génie avant-gardiste quand d’autres s’offusquaient devant les toiles impudiques. À son apogée, durant la période Art déco, elle avait acheté une grande demeure au sud de Belle-Île-en-Mer, son refuge à la fin de sa vie.
Laure, une photographe parisienne, hérite de la villa de Mery Lo. Stupéfaite, elle questionne son entourage, mais personne n’a d’explication, même le notaire ignore le motif d’une telle donation. Le testament est pourtant clair…